Carnet Pratique
Bienvenu au Costa Rica, le force tranquille de l’Amérique Centrale. Ce petit pays situé entre la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique se place à l’avant-garde de nombreuses tendances : écotourisme, restaurants végétariens ou végans, recours à des énergies propres… Sa biodiversité est parmi la plus riche du monde : 6% de la biodiversité mondiale se trouve au Costa Rica et le pays a déclaré 25% de son territoire en parcs nationaux, zones protégées ou réserves.
Pas de doute, vous allez faire le plein d’activités nature, il y en a pour tous les goûts : randonnées dans la forêt tropicale humide, treks dans les sentiers d’altitudes, rafting, surf dans l’eau chaude toute l’année, tyrolienne dans la canopée…
Le Costa Rica est un petit paradis sûr. C’est l’un des rares pays au monde à ne plus avoir d’armée. Les habitants sont sympathiques, très sociables et veulent toujours vous aider ou vous faire découvrir leur culture. Evidemment, on ne peut pas venir au Costa Rica et passer à côté du concept “Pura Vida” qui signifie beaucoup de choses : bonjour, au revoir, comment ça va?, oui…
Malgré les idées reçues, ce n’est pas du tout un concept de touristes comme je me l’étais imaginé avant d’arriver, les Costariciens sont très attachés à cette expression et le dise vraiment tout le temps. Au bout d’une semaine vous direz vous-même “Pura Vida, mae“.
Aller au Costa Rica était mon premier gros voyage en solo. J’y suis resté 2 mois et demi et j’ai pu visiter une grande partie du pays. Bien évidemment il me manque encore des endroits mais je ne doute pas que j’y retournerai.
La côte pacifique et la côte caraïbes sont très différentes. J’ai eu la chance de faire du bénévolat pendant 1 mois dans une association animalière, Jaguar Rescue Center, à Puerto Viejo (côté caraïbes) et donc vivre à la mode locale, vous retrouverez mon retour d’expérience dans cet article.
La côte caraïbe, c’est le pays des rastas, du “Pura Vida”, de la vie douce. La côte pacifique est plus touristique je dirais, plus américanisée, plus fêtarde, mais elle à quelques pépites à découvrir.
En terme de ressenti, je ne me suis jamais sentie en insécurité, il y a toujours des personnes pour vous aider ou répondre à vos questions si besoin.
Prendre les transports en commun a toujours été sans danger pour ma part. Bref de mon côté, aucune histoires bizarres ou qui font peur !
Dans cet article je vais essayer au mieux de vous faire voyager avec moi et de vous donner l’envie de visiter ce pays que j’ai tant aimé.
Les incontournables : Top 5
1. Parque Nacional Tortuguero et son village
Tortuguero, qui peut se traduire par “terre des tortues”, est un petit village situé sur l’île du même nom dans le Nord de la côte Caraïbe.
Ici tout est calme, l’ambiance est si pure et particulière qu’on s’y sent bien.
L’endroit est connu pour ses tortues. Tous les ans, elle viennent pondre sur les plages du village. La saison s’étend de mars à octobre avec un pic en juillet et août. De nombreux organismes organisent des sorties. Toutes les espèces sont très protégées, vous ne pouvez pas vous rendre sur les endroits de ponte par vous-même, il vous faut obligatoirement un guide. De plus, les sorties se font toujours de nuits entre 20h et 00h (si on vous propose une sortie plus tard, attention, ce n’est pas légal !). Il faudra vous habiller en sombre et les lumières et téléphones sont interdits afin de ne pas perturber les tortues.
Pour ma part, j’ai fait la sortie en fin de saison, en Octobre. La sortie coûte entre 25 et 30$ (16000/19000 colones) selon les organismes.
On nous avait prévenu, du fait de la date, que ce n’était pas sûr qu’on en voit, nous avons quand même tenté.
Lucky us, nous en avons vu une. Mais j’avoue avoir été déçue, il y avait beaucoup beaucoup de monde, certains guides n’étaient pas très respectueux envers la tortues, après l’avoir notifié, ils m’ont assuré que lorsqu’elle était en train de pondre, rien ne pouvait la déranger donc ce n’était pas très grave de toucher un peu leur nageoire ou de se rapprocher. Je reste sceptique.
Si vous êtes chanceux, je vous conseille de vous lever très tôt le matin, au levé du jour et d’aller faire un tour sur les plages, il y a de grandes chances pour que vous y croisiez des bébés tortues en train de regagner la mer.




Néanmoins il y a plein d’autres choses à voir, Tortuguero est à l’entrée du parc du même nom. C’est ici que j’ai vu le plus d’animaux sauvages : des paresseux, des oiseaux, des singes hurleurs, des singes capucins, des singes araignées, des iguanes, des basilics, des oiseaux partout, des alligators. Il y a même des jaguars, mais bon si vous en voyez vous serez plus chanceux que la plupart des gens qui vivent ici ! Bref le paradis pour ceux qui n’ont pas le temps de faire plusieurs parcs et veulent mettre toutes les chances de leur côté.
L’entrée du parc coût 15$ (9700 colones), chaque jour et vous pouvez acheter vos tickets sur SINAC. Personnellement, j’ai fait la visite avec David de Roots Tours en bateau et je ne peux que le recommander. C’est plutôt original de visiter un parc via ses canaux, c’est différent de tous les autres que vous pourrez visiter.
En terme de logement, j’ai passé la nuit à la Casona avec petit déjeuner, très bien placé, en même temps le village est tout petit. Le personnel est très sympa, les chambres sont basiques, avec un ventilateur et une piscine (en effet, il n’est pas conseillé de se baigner sur les plages de Tortuguero à cause du courant).
Pour les restaurants, il y a plusieurs petits établissements qui servent de la cuisine simple et locale, vous y trouverez votre bonheur, je n’en doute pas.
Il n’y a pas de distributeur sur l’île, prévoyez du cash.
En cas d’urgence, il sera possible de vous arranger avec certaines boutiques: payer en carte et recevoir du cash mais avec beaucoup de frais.
Pour y accéder, il y a différents moyens :
– Si vous avez votre propre voiture, il faudra conduire jusqu’à La Pavona ou Moin et y laisser votre voiture afin de faire le reste du trajet en bateau. En effet, il n’y a pas de voiture du l’île.
– Depuis San Jose : 2 bus puis 1 bateau, le premier jusqu’à Cariari à 2h30 de route avec la compagnie Caribeños pour 4$ (2500 colones), le 2eme avec Coopetraca jusqu’à la Pavona à 1/2h de route pour 2,20$ (1400 colones) puis le bateau pour 3,50$ (2300 colones)
– Depuis Moin : 1 bateau de 3/4h pour 30/40$ (23000 colones)
– Depuis de nombreuses villes via des agences touristiques. Personnellement, j’ai fais depuis Puerto Viejo avec Exploradores Outdoors, très professionel et très sympa, je recommande.
2. Sud de la côte caraïbe
Ici, l’ambiance est particulière. Un mélange unique de culture afro caribéenne, tica et indienne propre au sud de la côte Caraïbe s’en dégage.
Cahuita, Puerto Viejo & Manzanillo constituent le trio immanquable. Somnoler dans un hamac, rejoindre à vélo des plages paradisiaques pour y faire du snorkeling, passer la journée dans un bar, les pieds dans le sable, visiter des parcs nationaux, tout ceci est possible en une seule journée.
Commençons par Cahuita, même si cette région est touristique, Cahuita à su garder sa beauté d’antan, ici les routes sont des pistes de terre, les maisons sont anciennes, en bois et sur pilotis. Pour se baigner, il faut aller à Playa Negra, à 5 min en voiture du centre ville.
La ville est calme mais bien située et elle est connue pour son Parc National. Assez petit, il est l’un des plus fréquenté du Costa Rica. La faune y est abondante, vous verrez des singes hurleurs et capucins, des ratons laveurs, des paresseux, entre autre et les plages sont magnifiques (mention spéciale pour Playa Vargas). Il y a 2 entrées : celle depuis le centre ville qui est sur donation et celle de Puerto Vargas qui coûte 5$. Le circuit dans le parc fait 8km, et vous pouvez rentrer par une entrée et sortir par l’autre, pas besoin de faire une boucle. De plus à l’entrée du parc vous pouvez vous payer un guide. Je dirais que ce n’est pas très utile car les animaux viendront à vous. Cependant, cela peut être intéressant si vous souhaitez des informations sur la flore.

Vous ne pouvez pas rentrer avec des bouteilles en plastiques et attention si vous décidez de pique niquer, les singes peuvent se montrer assez envahissants.
En bus depuis San José, avec la compagnie Mepe, comptez 4h de trajet et 8,65$ (5500 colones), de Puerto Viejo également en bus comptez 30min et 1,50$ (950 colones) avec Mepe toujours.
Dans la ville, le meilleur moyen pour se déplacer c’est en vélo ou en voiture. Il y a également beaucoup de taxi et les trajets ne sont pas chers.
Viens ensuite Puerto Viejo, la festive, ici vous trouverez des restaurants en plein air avec un choix plus grands qu’ailleurs : cuisine caribéenne, asiatique, indienne, végan, végétarienne… des bars en bambou faussement rustique pour boire un verre en milieu d’après midi ou pour faire la fête jusqu’au bout de la nuit (mention spéciale pour les soirées chez Johnny’s les mercredis et samedis, à faire !).
Ici les rastas côtoient les surfeurs venues surfer la célèbre vague Salsa Brava, l’un des plus beaux breaks du Costa Rica.
En terme de plage, vous aurez le choix : playa Cocles ; plage surveillée, idéale pour la farniente avec de nombreuses écoles de surf autour, playa Chiquita, juste après si vous voulez de la tranquillité et Punta Uva ; une crique idyllique, idéale pour le snorkeling.
Une route de 13km serpente entre les cocotiers pour desservir ces 3 plages. Au bout du chemin, nous arrivons à Manzanillo. La route est en bon état, possibilité de la faire en vélo.

C’est ici que j’ai trouvé les meilleurs restaurants du pays. De part les différentes cultures et l’attrait touristique, il y a le choix :
- Punta Pirata [bar, restaurant]: Environnement au top, au bord de l’eau, en bois, les cocktails sont hypers bons et il y a souvent de la musique live. En terme de restauration, c’est très bon, plutôt burritos, toasts, omelettes, sandwichs…
- Salsa Brava [bar, restaurant] : je conseillerais plutôt pour leur cocktails, c’est ici que j’ai bu ma meilleure Piña Colada, les prix ne sont pas donnés, mais les quantités sont énormes !
- Chile Rojo [restaurant] : Restaurant asiatique/libanais sur la rue principale, les plats sont bons, ce n’est pas très cher, il y a un happy hour de 18h à 22h, 2 cocktails pour le prix d’un et il y a des options végétariennes.
- Miss Lidia’s Place [Restaurant] : Restaurant qui a beaucoup de succès et qui mélange locaux et touristes. Ici c’est de la cuisine caribéenne donc locale !
- Cafe Rico [café] : Cadre super, installé dans un jardin, ici c’est comme à la maison, des livres partout, des sachets de café, de thé. Ici c’est brunch, les assiettes sont belles et les smoothies sont maison.
- Bread & Chocolate [café] : Idéal pour le petit déjeuner, les chocolats sont hypers bons, les cafés sont servis dans des cafetières à piston, il y a des options végan, bref, tout le monde y trouvera son bonheur !
Pour ceux qui aiment le yoga ou qui souhaitent découvrir, je vous recommande Amaser, un super endroit qui donne des cours de yoga 2 fois par jour (tous niveaux) mais qui est aussi un super café végan, idéal pour télétravailler ou faire une pause dans votre journée. Il y a une vue sur la mer, incroyable. Vous retrouverez toutes les informations nécessaires ICI.
Depuis San José, il y a un bus direct avec la Mepe comptez 4h30 et 10$ (5710 colones) de trajet.
En voiture, les routes sont bonnes.
Dans la ville, le vélo est de mise ! Sinon il y a de nombreux tuk tuk qui peuvent vous emmener partout à moindre coût.
Manzanillo, enfin. Toute petite ville, très préservée grâce à la création du Refugio Nacional de Vida Silvestre Gandoca-Manzanillo qui impose des règles strictes en terme de construction. Cette réserve moins connue que sa voisine Cahuita abrite 70% de la côte caraïbe et s’étire jusqu’au Panama. Ici il y a un chemin côtier de 5,5km accessible seul jusqu’à Tom Bay, ensuite, il peut être intéressant de louer les services d’un guide. Un itinéraire plus difficile de 9km et aussi disponible mais est moins emprunté. Ce parc est très différent de celui de Cahuita la faune y est moins abondante mais les sentiers sont plus “sauvages”.

Depuis San José, 1 bus par jour direct avec la Mepe comptez 5h et 11,20$ (7000 colones).
Sinon il y a d’autres bus par jour mais il faudra faire un changement via Puerto Viejo.
3. Monteverde
Coincé entre 2 forêts de nuages particulièrement bien préservées, se trouvent Santa Elena & Monteverde. L’intérêt ici est la Reserva Biologica Bosque Nubosa Monteverde (réserve biologique de la forêt de nuage de Monteverde). Dans cette forêt baignée de brume et de ruisseaux se trouve une diversité de flore incroyable et est particulièrement connue pour être un paradis pour l’observation des oiseaux. Ici il est possible de voir le Quetzal resplendissant, oiseaux en voie de disparition vivant uniquement en Amérique centrale. Si vous arrivez à en voir un, vous pouvez dire que vous avez réussi votre voyage !
Pour ce parc, je vous conseille de prendre un guide étant donné que la plupart des animaux à voir sont des oiseaux, des insectes ou des petits mammifères, sans jumelles et sans guide, vous n’allez pas y voir grand chose.
L’entrée du parc coûte 20$ (12800 colones) et vous pouvez rentrer et sortir comme bon vous semble. Le ticket s’achète directement à l’entrée du parc et mieux vaut arriver tôt car il y a un quota d’entrées par jour.
Si vous souhaitez un guide, je vous conseille de vous rendre à la Chambre du Tourisme à Santa Elena, ils vous en trouveront un et vous organiseront un transfert jusqu’à l’entrée du parc.
Dans le parc il y a plusieurs sentiers de randonnées de 1,5/2km chacun, tout est hyper bien balisé.
Depuis San José, il y a un bus direct avec la compagnie Tilaran Transportes. Comptez 5$ (3000 colones) et 5h.
Si vous avez une voiture, les routes sont plutôt montagnardes.
Si vous souhaitez venir de La Fortuna, comme beaucoup, le mieux est de faire le combo Taxi-Bateau-Taxi pour environ 25/30$. Beaucoup de compagnies organisent ça pour vous à La Fortuna. Pensez à réserver !
Si jamais tout est complet, comme ça a pu être mon cas, il y a aussi la possibilité de prendre les transports publics et dans ce cas certes c’est moins cher mais c’est BEAUCOUP plus long. Voici le périple :
– Vers 8h (heure approximative), prendre un bus pour Tilaran depuis La Fortuna, comptez 2h30 de route et 5,50$/3500 Colones.
– A Tilaran, attendre le bus de 12h45 pour Santa Elena, là vous avez le temps de faire une pause dej. La ville est toute petite et la plupart des restaurants se concentrent autour de l’arrêt de bus. Comptez 2h30 de trajet et 2$/1300 Colones. Heure d’arrivée 15h30.
4. Parque Nacional Corcovado & Bahia Drake
Ici sur la Peninsula de Osa se trouve le bijou de l’Osa : el Parque Nacional Corcovado. Couvrant plus de 40% de la Peninsula, ce parc national est le dernier grand espace de forêt tropicale primaire de toute l’Amérique Centrale, côté Pacifique. Cet incroyable endroit abrite la moitié des espèces du Costa Rica avec la plus grandes population d’aras rouges ou encore le tapir, le fourmilier géant.
Il y a 2 moyens de vous rendre au Corcovada via Bahia Drake ou via Puerto Jimenez. Je vous expliquerais bien tout ça dans la partie Comment s’y rendre ?.
Pour ma part je suis passée par Bahia Drake, ici il y a une impression de bout du monde avec la sensation que la vie s’est arrêtée. Les aras traversent le ciel, les dauphins sautent dans la baie près de la magnifique réserve de Isla del Caño. Ce n’est pas nécessaire de réserver vos activités en avance, tout se fait avec l’accueil de votre hôtel/auberge ou via les différentes agences dans le village.
On va pas se mentir, visiter le parc national coûte assez cher, selon l’entrée que vous choisissez comptez 85/95$ avec le transport, l’entrée du parc, le guide et le repas du midi. Tous les visiteurs doivent se faire accompagner d’un guide.
Nous choisissons de rentrer par la Sirena, le rendez-vous est donné à 5h30 sur la plage et le départ se fera à 6h15 en bateau pour 1h de trajet. Conseil : prévoyez des claquettes pour le bateau, vous allez devoir rejoindre le bateau en marchant dans l’eau et des chaussures de randos pour le parc car les chemins ne sont pas du tout aménagé et un petit snack !
Nous avions un guide pour 8 personnes. Notre guide était très intéressant mais pas hyper sympathique malheureusement, ce qui n’a pas rendu notre visite mémorable, mais malgré tout, je place cet endroit en 4eme position de mon voyage.
Le parc est incroyable, c’est vraiment la nature sauvage, rien n’est construit, les chemins sont dans la boue, ce qui fait le charme de l’endroit.
En terme de faune et flore, vous serez servi, singes, écureuils, crocodiles, tamandua, tapir (ouiiiiiii !), oiseaux…
Nous parcourons le parc jusqu’à midi, sans pause. Vers 12h15, sur le bateau, nous recevons une petite collation avec le meilleur ananas que j’ai mangé dans ma vie.
Vers 13h30 nous arrivons à Bahia Drake, le lunch est servi ce sera Arroz con carne, une option végétarienne est aussi disponible.
Si vous souhaitez vivre l’expérience à 100%, il y a un refuge dans le parc type auberge en plein air qui a l’air assez incroyable.
Je ne peux pas ne pas vous parler de la réserve de Isla del Caño. Si vous aimez la plongée ou que vous souhaitez faire votre baptême, je vous conseille 1000 fois, c’est l’un des meilleurs spots de plongée sous-marine du pays.
Pour ma part j’ai plongé avec Drake Divers, je crois qu’il n’y a pas beaucoup d’autres clubs, mais celui-ci je vous le recommande les yeux fermés. La sortie coût 140$ pour 2 plongées, un goûter et le repas du midi.
Depuis Bahia Drake, il faut compter 40/45 min de bateau. Il pleut des cordes mais nous sommes récompensés par la visite de dauphins à côté du bateau.
Ma première sortie s’effectue à la “Cueva de Tiburones”, la visibilité est pas top au début mais ça s’arrange ensuite. Ici : des requins, des hippocampes, des raies, un homard, une tortue, des coraux VIVANTS. Au bout de 45 min, nous remontons, le temps que notre corps se remette de cette première sortie, nous allons sur notre 2ème spot, “La Ankla”, ici il y a moins de coraux mais plus de bancs de poissons.
Nous rentrons à Bahia Drake, un taxi nous attend pour nous emmener au restaurant, le matin nous avons pu choisir nos plats, tout est bien organisé.
En résumé, Drake Divers est un club hyper professionel, le matériel est propre et les plongées valent vraiment le coup, Isla del Caño est un endroit incroyable !
Il n’y a pas de distributeur à Bahia Drake et pour certaines activités, si vous payez en carte, il y a pas mal de frais, prévoyez du liquide.
Comme expliqué plus haut, il y a 2 moyens de se rendre au Corcovado. Via Bahia Drake et via Puerto Jimenez.
Si vous choisissez l’option Bahia Drake, il faut que vous vous rendiez à Sierpe, idéalement en voiture. Si vous souhaitez venir en bus, il faudra venir de San José et aller jusqu’à Palmar (compagnie Tracopa, 6h de trajet et 10,32$, 6600 colones), ensuite depuis Palmar Norte, vous pourrez prendre un taxi partagé pour environ 10$ par personne ou un bus pour 0,70$ jusqu’à Sierpe à 14km de là.
A Sierpe, tout est très bien organisé pour aller à Bahia Drake. Il y a un parking surveillé pour laisser votre voiture, pour 6$ par jour. Ensuite, vous êtes dirigé vers un bateau qui vous emmènera à Bahia Drake pour 15$ et environ 1h de trajet et le trajet en bateau vaut le coup, c’est très beau.
Si vous choisissez Puerto Jimenez, vous pouvez y accéder directement en voiture. Si vous choisissez les transports en commun, plusieurs options :
– Depuis San José, il y des bus direct avec la compagnie Blanco Lobo, comptez 8h et 15$, 9600 colones.
– Si vous êtes aux alentours de Golfito, il y a plusieurs ferry qui rallient Puerto Jimenez pour 6$, 3850 colones et 30min.
5. Montezuma
Pour ce 5ème top, j’ai beaucoup hésité et finalement, je pencherais pour Montezuma. Petit ville balnéaire qui a su garder tout son charme malgré son côté touristique. Ici il y a de tout, des influences internationales grâce au cours de yoga, de restaurants végétariens, des influences rasta avec le marché de bijoux et d’herbes d’où son surnom : “Montefuma”.
Ici pas de place au stress, il faut vivre au rythme de l’océan, il n’y a pas grand chose à faire à part farniente, surf, yoga, sa zip line avec le circuit Sun Trails et ses cascades : Cataratas de Montezuma.
Pour les Cataratas, l’entrée est gratuite, il faudra juste vous acquitté de 2$ pour le parking. Une première promenade de 40min environ vous emmènera aux premières chutes ou vous pourrez vous baigner. Attention, chaussures de randonnées sont fortement conseillées, le chemin se fait dans les roches mouillées au milieux de l’eau, attention aux glissades !
D’autres chutes sont disponibles si vous continuez le chemin et il est possibles que pour certaines vous deviez rajouter 2$, mais toutes valent le coup !

En voiture, les routes sont corrects
En bus, depuis San José avec la compagnie Cobano, comptez 6h et 12,50$ (8000 colones).
Si vous souhaitez voyagez en bus depuis une autre ville de la péninsule, sachez qu’il est très compliqué de circuler, les réseaux de bus ne sont pas développé dans cette région.
Vous pourrez néanmoins trouver des groupes sur Facebook de co-voiturage et avec un peu de chance votre chauffeur !
Gastronomie & Restaurants - Bars
Le Costa Rica a une cuisine peu variée. Elle tourne beaucoup autour des aliments locaux : riz, haricots rouges, poulet, bœuf, poisson et évidemment les fruits.
Dans le top des plats typiques, on retrouve :
– Le plat national, le Gallo Pinto, composé d’haricots noirs, de riz, avec soit des œufs soit de la viande, des aromates et accompagné par des galettes de farine de maïs et des bananes plantain frit.
– Le Casado, est un plat typique, qui signifie « le marié » avec du riz et des haricots côte à côte, servi avec une salade de chou ou de betterave, et avec un poisson ou une viande. Ce plat se mange beaucoup au petit déjeuner.
– Le Rice and Bean, riz et haricot qui ont cuits ensemble dans le lait de coco et l’huile.
– Le Arroz con Pollo, composé de morceaux de poulet mélangé avec du riz, des tomates et de la coriandre.
– Si vous souhaitez du poisson, vous trouverez aussi beaucoup de Ceviche.
– Le Tamale, très consommé pendant les périodes de Noel, c’est une préparation de farine de maïs fourrée aux légumes et à la viande puis cuite dans des feuilles de banane plongée dans l’eau bouillante.
De plus au Costa Rica, vous pouvez boire des jus frais tout au long de la journée, ça c’est un vrai luxe !
Au restaurant, le service est très long, ne soyez pas pressé ! De plus, en général, il faut ajouter 10% de service à l’adition.
Si vous optez pour des plats locaux au restaurants, vous pouvez manger pour pas cher, disons entre 4 et 7$, si vous optez pour des plats moins classiques, l’addition peut vite monter.
Si vous souhaitez boire un coup, les bières locales les plus courantes sont les Imperiale et les Pilsen. Et dans les bar, en happy hour, il est courant d’avoir 2 cocktails pour le prix d’1.
Tips
ESSENTIEL
Il n’y a pas besoin de visa pour les séjours de moins de 90 jours pour les ressortissant Français, Suisses, Belges et canadiens. Assurez-vous que votre passeport soit valable au moins 6 mois après la date d’arrivée au Costa Rica. Cependant, un billet retour est obligatoire pour pouvoir entrer dans le pays.
Il n’y a pas de vaccins obligatoires pour se rendre en Costa Rica.
Il est conseillé de souscrire une assurance voyage avant de partir. C’était obligatoire jusqu’à il y a peu. Pour ma part j’ai souscrit chez Chapka assurance, qui font des contrats adaptés selon le projet. Je recommande !
Aussi, les prises électriques ne sont pas les mêmes qu’en Europe, ce sont des prises américaines.. Il va vous falloir un adaptateur US.
Pour le téléphone, j’ai pris une carte prépayée chez Kolbi, opérateur local qui fonctionne très bien et qui capte partout. La sim coûte 1000 colones (1€40) et ensuite il y a des forfaits. Pour ma part je prenais le “Dominio Prepago kölbi 3” avec 5 gigas d’internet, 100 minutes d’appel et 30 SMS pour 12000 colones (16€) avec la possibilité d’ajouter plus tard d’autres gigas ou renouveler ce plan.
Vous pouvez tout gérer via l’application mobile ce qui est très pratique. Sinon vous croiserez plusieurs boutiques tout au long de votre séjour.
ARGENT
Au Costa Rica, la monnaie est le Colon.
1 Colon = 0,0014€ (en Décembre 2021).
Le Dollars américains est aussi accepté dans la plupart des endroits. Vous trouverez souvent des distributeurs mais attendez vous à y faire la queue.
Pour ce qui est de la vie quotidienne, le Costa Rica est un pays assez cher. Chaque activité coûte cher. Au restaurant, il est possible de manger pour pas cher du tout, vous trouverez les casados, gallos pintos, arroz, (plats typiques) pour 5€ ou moins mais dès que vous voulez quelques choses d’autres effectivement, ça peut vite monter. Faire ses courses au supermarché n’est pas donné non plus, dans les grandes villes, vous trouverez les Pali, supermarchés locaux pas cher du tout.
Vous pouvez voyager au Costa Rica en “Last minut”. La plupart du temps, je réservais des logements la veille pour le lendemain et je n’ai jamais eu de soucis. A part une fois dans le Nord de la péninsule de Nicoya car la saison avait commençait, j’ai trouvé quelque chose mais ce n’était pas donné.
TRANSPORTS
Pour se rendre au Costa, depuis la France, comptez en moyenne entre 11h et 15h de vol.
Pour circuler dans le pays, la location d’une voiture est fortement conseillée. Personnellement, j’ai tout fait un bus, si c’était à refaire, je ne changerais rien car j’ai pu être avec les locaux la plupart du temps mais par contre c’est une énorme perte de temps et certaines régions/villes ne sont pas accessibles (surtout le sud de la peninsule de Nicoya) ou alors vous devez repasser par la capitale. Par contre les bus ne sont pas chers. Seul bémol, vous savez (plus ou moins) quand ils passent mais vous ne savez pas quand est ce que vous arrivez. Un trajet de 4h sur Google Map peut se transformer en 9h.
Beaucoup d’agences organisant des transferts privés sont présentes dans le pays. Quand il n’y a pas le choix c’est pratique mais compter 50$ par personne minimum.
Dans les grandes villes, Uber est très développé et ne coute rien du tout (2/3€, même pour des longs trajets), sachez que vous avez aussi cette option.