Carnet Pratique
La partie principale de la Guadeloupe, en forme de papillon est composée de deux îles : la Grande-Terre à l’est et la Basse-Terre à l’ouest, séparées par un bras de mer, appelé « la Rivière-Salée ».
Grande-Terre, c’est l’île la plus peuplée de la Guadeloupe. C’est ici que se situe Pointe à Pitre, la plus grande commune avec l’aéroport. C’est aussi l’île la plus touristique. Ici c’est sable blanc, cocotier bref, décor de carte postale. Plate et calcaire, elle offre d’immenses espaces où est cultivée la canne à sucre.
Basse-Terre est complètement l’opposée. Île montagneuse, couverte d’une forêt tropicale au sein de laquelle vous pourrez vous promener et découvrir une faune exotique, de nombreuses randonnées sont présentes dans cette partie avec de nombreuse cascades. C’est aussi là que ce trouve le symbole de l’île : le volcan de la Soufrière, ainsi que la réserve maritime du Commandant Cousteau.
Les 3 autres îles ont chacune leur charme, si vous ne pouvez pas toutes les faire, je vous laisse faire votre choix, mais je vous préviens, ça ne va pas être simple !
Commençons par les Saintes, à 15km au sud de Basse-Terre, elle se compose de 6 îlets et de 2 îles habitées. Petits villages de pêcheurs aux cases colorées, l’archipel vous charmera dès votre arrivée en bateau. (Nous y reviendrons plus en détail plus bas)
La Désirade, un havre de tranquillité, côté nord, de grandes falaises qui se jettent dans l’Océan, côté sud de longues plages et la barrière de corail.
Marie-Galante, connue pour ses plages splendides, certains les qualifient des plus belles des Caraïbes, et son Rhum. La plupart du territoire de l’île est d’ailleurs consacré à la canne à sucre.
Les incontournables : Top 3
1. Les Saintes
Îles splendides, qui valent le détour. Peuplées de presque 3000 habitants, Terre de Haut (l’une des 2 îles habitée) accueille pourtant plus de 300 000 visiteurs par an.
L’accès se fait en bateau par des liaisons quotidiennes depuis Trois-Rivières et Saint François et moins fréquemment depuis Pointe à Pitre et Basse-Terre. Depuis St François, le trajet est de 1h30 et comptez 39€ l’aller/retour le même jour ou 64€ si jour différent. Attention pour les plus fragile, il y a pas mal de houle et il paraît que c’est très souvent comme ça.
Dès l’arrivée en bateau, nous tombons sous le charme, la baie est incroyable avec ses eaux turquoises, bordées de mornes et de bateaux. En second plan, un bourg tout aussi charmant. L’île est pleine de facette, historique avec le fort Napoléon et sa vue à couper le souffle, ses plages intimistes, ses fonds marins splendides. Vous pouvez faire le tour de Terre du Haut en 1 journée mais y passer une nuit peut y être très agréable et moins speed.
Ne pas oublier de gouter les tourments d’amour. Spécialité de l’île. L’origine de ces tartelette fourrées à la noix de coco ou aux fruits remonterait à l’époque de la marine à voile. Les marins rentraient tard le soir, leurs épouses se tourmentaient de ne pas les voir rentrer. Pour passer le temps, elles confectionnaient les “tourments d’amour” qu’elles dégustaient en attendant le retour des hommes.
Bon à savoir : Il n’y a pas de voitures sur l’île ou très peu et les routes sont très raides et sans ombres, je vous déconseille de la faire à pied ! Il est possible de louer des vélos électriques et des voiturettes électriques – très pratique quand elle ne tombent pas en panne d’électricité 🙂
Nous avions loué Chez Marco, pour 80€ la journée, une voiturette de 4 places. C’est moins cher si vous souhaitez une 2 places.
2. Ilet Gosier
L’îlet du Gosier est un îlet d’un kilomètre de long, situé à quelques centaines de mètres au large de la ville du même nom : Gosier.
Pour se rendre sur l’îlet, il faut se rendre sur le ponton de la plage de la Datcha où un petit bateau vous attend. Il fait la navette vers l’îlot de 9h00 à 17h00 toutes les trente minutes, 6€ aller/retour à payer directement sur place.
L’île est toute petite, le tour se fait très vite, il n’y a pas grand chose à y faire à part un phare et un restaurant. Le maître mot est farniente.
3. Ilet Caret
L’îlet Caret est un îlet inhabité situé dans le Grand Cul-de-sac marin, au large de la commune de Sainte Rose. Son sable blanc, ses eaux cristallines et très peu profondes, ses jolis cocotiers bien disposés en font un décor de carte postale.
L’îlet est très fréquenté. Il faut y aller en bateau, vous avez la possibilité d’en louer à la marina de Pointe à Pitre ou de faire ça avec un guide.
La plus grande partie Grand Cul-de-sac marin est un parc national, ce qui signifie qu’aucune activité touristique ou sportive n’est autorisée.
De nombreux îlets autour sont aussi à voir, l’îlet Kajou où il n’est pas possible de s’arrêter car protégé ou l’îlet blanc qui s’est formé à la suite de la tempête Hugo de 1989 de plein de morceaux de coraux morts de la barrière de corail située à quelques mètres de là.
Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de faire la Soufrière, en vacances, il faut parfois faire des choix. Mais d’après ce que j’ai entendu, ça vaut vraiment le coup. Si cela vous intéresse, le bureau des guides de randonnées pédestre de Guadeloupe propose des randonnées accompagnées d’un guide à environ 30€, idéal pour mieux connaître les lieux, la faune et la flore… Vous pouvez aussi le faire par vous même, comptez 4h30/5h aller-retour et mieux vaut être un peu entrainé d’après les retours 🙂
Restaurants - Bars
La gastronomie guadeloupéenne est similaire à la cuisine martiniquaise. On y retrouve les accras (beignets de morues ou de légumes) et boudins créoles. Beaucoup de poissons : vivaneau, thazard, bonite, chatrou (poulpe), lambi, ouassous (crevettes d’eau douce).
Pour les spécialités il y a évidemment Poulet Colombo (poulet, curry doux) et le poulet boucané (poulet fumé) mais aussi le Bokit, sandwich guadeloupéen qui a pour particularité d’être frit dans une casserole d’huile de tournesol chaude, assez gras mais parfait pour manger sur le pouce.
Et bien entendu, le classique, l’une des raisons pour laquelle on vient ici… le RHUM ! A déguster en planteur ou en ti-punch, on ne s’en lasse pas.
Mon préféré sur cette île est le Longueteau. D’ailleurs la distillerie se visite à Capespierre, le domaine est très beau, prix de la visite pour 45min avec dégustation : 8€.
Pour mettre tout ça en application, voici mon petit top 3 :
– Le Colombo, à Saint-François, restaurant antillais, très bon, un peu plus cher qu’ailleurs, mais ça vaut le coup !
– Banana’s plage, à Deshaie, petite payotte, au bord de la plage, cuisine simple locale et pas chère.
– Les Pieds dans l’eau, à Saint-François, ce petit restaurant ne paye pas de mine. le restaurant n’est pas littéralement les pieds dans l’eau mais offre une belle vue sur le lagon. Ici c’est à la bonne franquette, sans prétention, plats locaux, les serveurs sont sympas.
Tips
ARGENT
La Guadeloupe, comme toutes les destinations d’outre-mer est un peu plus chère que la Métropole. Vous trouverez des distributeurs dans toute l’île et la plupart des établissements prennent la carte.
Pour se nourrir, tous les produits exportés sont évidemment plus chers qu’en France, mais vous pourrez toujours trouver des produits locaux partout : supermarchés, marchés…
TRANSPORTS
Pour se rendre en Guadeloupe, il y a beaucoup de vols directs et réguliers : 8/9h de vol depuis la France.
Sur place, il y a des lignes de bus : Karu’lis mais si vous souhaitez vous déplacer tôt le matin ou tard le soir, c’est vers les taxi qu’ils faut se tourner. La plupart des hôtels/propriétaires de gîtes peuvent organiser des transferts entre l’aéroport et le logement. Mais louer une voiture est indispensable pour découvrir les 2 îles principales, nous avons expérimenté Alizés Locations et rien à dire !
L’état des routes est moyen, beaucoup de nids de poules, parfois étroites, mais la moindre ville est bien desservie par la route. Il faut être très vigilant pour conduire en Guadeloupe.